• Rue Vide Gousset 75002 Blog

    Il n’y a qu’à lever les yeux à chaque coin de rue pour observer la diversité de ces accessoires urbains si utiles : les plaques de rues.

    Ces plaques, pour certaines en lettres blanches sur fond bleu, ont été apposées sur les façades dès 1847.

    Mais avant ? Et bien le nom des rues était directement gravé dans la pierre des façades. Certains accompagnés d’un chiffre qui indiquait le quartier.

    Avant 1728, peu de rues étaient signalées. Ce n’est qu’à partir de 1729 que leur apposition devient obligatoire. A charge pour les propriétaires des maisons d’extrémités d’assurer à leurs frais la gravure !

    Au fil de l’histoire, la dénomination des rues à souvent changée.

    En 1793, la Convention ordonne d’effacer tous les signes de la royauté sur les monuments publics, y compris ceux de certains noms de rues.

    En 1794, ce sera l’effacement des mots rappelant le clergé. Le mot Saint (St) sera minutieusement martelé sur toutes les plaques. Par exemple rue St Gervais, rue St Martin etc. Dans certaines rues, comme la rue St Louis c’est le nom complet qui à été effacé et jamais remplacé sur sa pierre d’origine.


    Sous la Restauration, le mot Saint (St) fut de nouveau autorisé. Il fut parfois gravé, peint, ou remplacé par une pierre taillée ajustée  à l’emplacement d’origine. Mais au fil du temps,la mauvaise qualité du travail a parfois  fait disparaître cette réparation.

     

    Certaines gravures, composées de lettres, ont une autre fonction. Ce sont des limites de "censives"


    La mode de l’ancien étant revenue, certaine plaques ou gravures sont contemporaines. Ces imitations sur les vieux immeubles, sont quand même  plus jolies qu’une plaque émaillée !

    Beaucoup de villes de province sont aussi ornées de belles plaques gravées.

     

    Cet inventaire n'est pas exhaustif alors, si vous en connaissez d'autres sur Paris qui ne figurent pas dans ce dossier, merci d'avance de me les signaler.

     

    Cliquer  ICI   pour voir les images.

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  • 51 rue St Louis en L'Isle 74004 Paris Blog

     

    De part sa simplicité, le cadran solaire est sans doute l’un des premiers « instruments » à mesurer le temps avec une certaine précision.

    A l’origine, ils ne ressemblaient pas à ceux que nous connaissons aujourd’hui.

    Leur conception, à stylet (ou gnomon) incliné, provient de la civilisation Arabe. Ils firent leur apparition vers le 12ème siècle et indiquent l’heure solaire, de durée égale.

    Ils sont parfois accompagnés de proverbes ou devises, souvent écrits en latin et sont gravés directement dans la pierre, peints ou tout simplement dessinés sur des plaques décoratives en métal ou céramique.




    Cliquer  ICI pour voir l'album " Cadrans Solaires parisiens "

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  • Photo 00

     

    Dès les beaux jours, la saison des amours commence pour les coccinelles (photo 0).

     

    Photo 01

     

    La femelle dépose ses œufs sous une feuille qui, en quelques jours, donneront naissance à  de minuscules larves (photo 1).

     

    Photo 02

     

    Le squelette externe des larves n’étant pas extensible elles devront muer 4 fois pour arriver à leur dernier stade (photo 2).

      

    Photo 04

    Photo 05

     

    Dès la fin du 4ème stade, la larve se fixe par l’abdomen sur une feuille pour continuer sa transformation en nymphe ou pupe (photo 4 et photo 5).

     

     

    Photo 06

     

    Elle est périodiquement agitée de soubresauts et se dresse verticalement (photo 6)

     

    Photo 07

    Photo 08

     

    Par leur grande consommation de pucerons, larves et insectes aboutis sont les amis des jardiniers  (photos 7 et photo 8).

      

    Photo 09

    Photo 10

     

    En quelques jours, une nouvelle coccinelle s’extraira péniblement de sa nymphe. Elle sera jaune pale, provisoirement sans point (photos 9 et photo 10) et prendra en quelques heures sa couleur définitive.

     

    Photo 11

     

    Enfin, elle s’envolera à la recherche d'un partenaire(photo 11)

    Photo 12

     

    Et  ainsi de suite  recommencera le cycle de vie  (photo 12)

     

    La coccinelle d’Europe a 7 points. Les photos de cette série sont des coccinelles dites asiatique qui ont tendance à supplanter l’espèce européenne.

     

    La coccinelle asiatique (Harmonia AXYRIDIS) a été importée pour lutter contre les pucerons. C’est une espèce invasive qui, à l’automne, peut faire des dégâts sur les cultures de fruits. Elles sont de couleurs variées : jaune, orange, rouge, noire,  avec des points en nombre variable. Certaines sont sans taches comme sur la  (photo 12)

    Sa durée de vie est d’environ de deux à trois ans.

     

    Cliquer ICI pour voir l'album photos sur les coccinelles

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  •   31 Francs Bourgeois 75004 BLOG

    Qui n’a jamais remarqué ces petits marteaux attachés aux portes de nombreuses demeures ?
    Souvent, ils sont fixés sur de remarquables portes.

    D’un usage très ancien, ils ont des formes simples ou élaborées. En forme d’anneau, de marteau ou autre, suivant l’inspiration du créateur, ils pouvaient avoir un double usage : prévenir l’occupant d’une visite et aider à tirer les lourdes portes.

    Remplacés par les sonnettes, beaucoup de heurtoirs présentés sur cet album ont perdu leur fonction initiale et sont simplement des éléments décoratifs.le plus souvent moulés en bronze ou en laiton. Certains sont soudés pour éviter une utilisation intempestive.



     

    Pour voir les images, cliquer sur les arrondissements


    1er 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème 10ème
    11ème 12ème 13ème 14ème 15ème 16ème 17ème 18ème 19ème 20ème
     
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  • Photo prise dans le Parc de Bercy, Paris XII ème


    Les-Amoureux.jpg

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