1- LE MUSEE DEPARTEMENTAL MAURICE DENIS.

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A Saint-Germain-en-Laye, dans le cadre privilégié d’une demeure d’artiste entourée d’un jardin, le musée Maurice Denis présente une collection originale consacrée aux peintres symbolistes et Nabis, post-impressionnistes et du groupe de Pont-Aven. Une visite incontournable pour découvrir ou redécouvrir des mouvements qui sont aux origines de l’art moderne, à la charnière des XIXe et XXe siècles.

2- MAURICE DENIS (1870-1943)

Dès sa jeunesse et ses études d’art, le peintre Maurice Denis se lie avec Sérusier, Bonnard, Vuillard, Roussel, Ranson, Ibels, Piot … Ces jeunes artistes forment ensemble le groupe des Nabis dont Maurice Denis sera aussi le théoricien.

Impliqué dans les débats esthétiques et lié sa vie durant au monde artistique, littéraire et musical, il énonce dès 1890 la formule restée fameuse : « Se rappeler qu’un tableau, avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ».

D’abord symboliste et synthétique, sa peinture lui vaut le surnom de « Nabi aux belles icones » Un temps proche de l’art nouveau, elle s’oriente ensuite vers un classicisme renouvelé. Les thèmes religieux, la famille, les scènes intimistes, les paysages d’Italie et de Bretagne, sont présents dans son œuvre, qui comporte outre des tableaux de chevalet, de grands décors muraux, des vitraux, des illustrations de livres…

Maurice Denis achète en 1914 à Saint-Germain-en-Laye l’ancien hôpital général, construit sous Louis XIV à l’initiative de Françoise de Mortemart, Marquise de Montespan, pour y installer sa famille et son atelier. Il surnommera sa demeure « Le Prieuré ».

Le Prieuré est aujourd’hui un Musée consacré, autour de la personnalité de Maurice Denis, aux symbolistes et aux Nabis.

3- LA CHAPELLE 

Avec le concours de l’architecte Auguste Perret, Maurice Denis à restauré la Chapelle de l’ancien hôpital. Achevé en 1928, le décor de cette chapelle est l’ensemble religieux le plus complet et le plus caractéristique de l’artiste. Il témoigne de ses efforts pour la renaissance de l’art sacré après la guerre de 1914-1918. Œuvre moderne dans un cadre ancien, il est réalisé avec des matériaux volontairement modestes et des techniques variées : peinture, sculpture, vitrail …

4-LE JARDIN ET LES BRONZES DE BOURDELLE:

Dominé par le bâtiment du musée, le jardin  d’un hectare est un lieu privilégié pour les visiteurs. Maurice Denis l’a modelé telle une pièce de son œuvre en y introduisant toutes sortes de plantes et d’arbres. Il se compose de trois espaces distincts, tous accessibles au public : la terrasse bordée de tilleuls et d’ifs et les abords du musée animés de sculptures en bronze d’Antoine Bourdelle, puis le théâtre de verdure, la roseraie et enfin en contrebas le potager.

(Textes d’après documentation du Musée Départemental M. Denis)

Candelaria et Les Rois Guanches :

A la fin du XIVème siècle, soit 100 ans avant la conquête de Tenerife, une représentation gothique de la vierge Marie apparut sur les côtes de Guimar. Les habitants de l’époque « Les Guanches » la vénérèrent et l’appelèrent "Chaxiraxi"

Depuis 1526, elle y resta, dans un sanctuaire construit sous les ordres de Pedro Fernandez de Lugo. Elle disparut à la suite d’une crue en 1826 et fut remplacée en 1827 par celle visible actuellement, sculptée par Fernando Estévez.

La basilique Nuestra Senora de la Candelaria  a été construite entre 1949 et 1959 grâce à l'initiative de l'Evèque de Tenerife Domingo Pérez Cacéres, originaire de Guimar. Elle est devenue un lieu de pèlerinage.

L'ancienne église fut détruite dans un incendie en 1789.

A côté de la basilique s’élève le couvent des Dominicains, qui était en charge du sanctuaire. Ce bâtiment à été construit en 1803 à la suite de l’incendie  premier. 

La Basilique Nuesta Senora de la Candelaria est face à une immense place,  bordée côté mer  par 9 magnifiques statues de bronze, sculptée par l’artiste natif de Ténérife : José Abad. Elles représentent les 9 derniers rois Guanches de l’ile.

Les Rois Guanches

Lorsque la couronne de Castille entreprit la conquête des iles Canaries, elles étaient habitées par les « Guanches » d’origine probablement Berbère.

L’ile de Tenerife, était divisée en neuf royaumes ou « menceyatos », chacun gouverné par un « mencey » ou roi.

Les habitants préhispaniques se consacraient à l’élevage et à l’agriculture. Durant la conquête, ils résistèrent fortement à l’invasion, mais la puissance espagnole les força à laisser leurs territoires à la couronne de Castille. Après la conquête, de nombreux Guanches furent soumis à l’esclavage et déplacés en Espagne. Les autres s’habituèrent aux coutumes et à la religion des conquérants.

commentaires adaptés d'une documentation du Musée d'histoire de la Laguna

TENERIFE: C'est la plus grande des sept iles  qui forment l'Archipel des Canaries. C'est une Communauté Autonome Espagnole.

Située dans l'Océan Atlantique à 150 km des côtes d'Afrique, proche du tropique du Cancer, elle offre du Nord au Sud des climats différents. Le Nord reçoit d'avantage de pluies et est donc humide tandis que le Sud est plus chaud et ensoleillé. Ceci entraine des paysages très variés.

L'île compte 900 000 habitants et ses dimensions sont d'environ 81 km de long pour 45 km dans la plus grande largeur.Sa capitale est Santa Cruz

Cette ile volcanique est couronnée en son centre  par le Teide, qui culmine à 3700m. C'est le plus haut sommet d'Espagne.

Le sud est très prisé des vacanciers et retraités qui apprécient un climat exceptionnellement doux toute l'année.

La culture principale est la banane. 

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Ce beau pays plein de charme offre aux visiteurs de magnifiques sites qu'il faut absolument visiter. Ils sont connus bien sur.

Mais en plus, le Maroc est une véritable palette de couleurs qui sont un plaisir pour les yeux .

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